Le projet « L’Herbier au fil du fleuve », porté par l’Herbier IRD de Guyane et co-porté par la Canopée des Sciences (CDS), a pour objectif un partage de connaissances et d’expériences botaniques aux élèves de la zone côtière et ceux du fleuve Maroni, dans le cadre d’une démarche de sensibilisation aux effets du changement climatique et aux adaptations des espèces qu’il implique. S’appuyant sur la connaissance de la biodiversité végétale et les missions d’étude et de conservation que remplissent l’Herbier, il permettra la fourniture d’outils pédagogiques destinés aux enseignants du fleuve et à leurs élèves.

Sur le territoire des Nouragues, les racines culturelles de la Guyane s’entremêlent: occupation amérindienne, exploitations forestières et aurifères passées en lien avec les comptoirs marchands qu’étaient Régina et Guisanbourg, recherche scientifique, protection de la biodiversité, savoirs historiques, traditionnels et scientifiques… Des RACINES COMMUNES qu’il est important de transmettre et de valoriser. Le camp Arataï a permis pendant une dizaine d’années de garder la mémoire de ce territoire, de la partager tout en dispensant une éducation à l’environnement et une vulgarisation scientifique de qualité, au cœur d’une forêt étudiée et préservée. Il est temps de le réhabiliter pour relancer les activités d’accueil et de partage aux Nouragues. En Guyane, l’enseignement et la formation ne disposent que de peu d’outils pour appuyer et illustrer les objectifs pédagogiques, en lien avec le territoire. Quant aux opérateurs touristiques, ils ne bénéficient que de peu de sites aménagés sur lesquels ils peuvent s’appuyer pour valoriser leurs connaissances, ni d’outils permettant de compléter et de diversifier leurs offres et/ou se former dans une démarche écoresponsable.

Un projet original soutenu par l’Agence régionale de santé de Guyane, via le programme BEPI (bien être des populations de l’intérieur) et la Direction des affaires culturelles de Guyane.

Accompagnée par la Canopée des Sciences à Camopi, COMMUNE PILOTE DU DISPOSITIF TERRITORIAL DE DIFFUSION de la culture scientifique et industrielle soutenu par l’observatoire Homme milieu Oyapock (OHM)

Le mot Tapidj désigne en langue amérindienne teko un carbet communautaire, où se déroulaient traditionnellement les rencontres associées à la transmission intergénérationnelles de savoir et savoir-faire, ainsi que certains échanges des autorités coutumières teko.

Du port spatial de l’Europe aux savoirs faires amérindiens de l’Oyapock

A l’occasion de la fête de la science 2019 en Guyane, pour une société inclusive, un parcours construit pour un cheminement humain vers la découverte de l’autre et une culture scientifique, technique et industrielle synonyme de partage, d’innombrables rencontres et d’inclusion pour les jeunes ambassadeurs de l’EPNAK (IME Auxerre & Gillevoisin) !

UNE COLLABORATION DANS LA DURÉE

Le projet Musique de nulle part de Nicolas Bras associé aux actions itinérantes de la Canopée des Sciences a permis de constituer un parcours d’éducation artistique et culturelle intitulé “Des Sons au Sens”.

Depuis maintenant 4 années consécutives, Nicolas amène son énergie, sa créativité et son savoir faire en tant que musicien polyvalent et bricoleur inventif avec une pratique autour de la lutherie expérimentale. Nicolas à joué plusieurs fois en live, dans des contextes bien différents avec des public variés. Lors de sa venue en Janvier 2019, il a rempli la salle de cinéma de l’Eldorado, mais a pu proposer plusieurs ateliers et démonstrations pour les jeunes de l’IMED, à Cayenne et à Rémire-Montjoly, ou encore à Maripasoula et à Twenké sur le haut Maroni, tout autant que sur la place des fêtes de Camopi. En 2020 c’est au hitbox qu’il a présenté la restitution de la résidence ainsi que son savoir faire d’homme orchestre en live. Une salle bien plein venu voir et écouter Nicolas, l’a suivi avec attention, emportée dans son voyage musical.